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| Sujet: 1er mai 1813 Ven 1 Mai - 9:42 | |
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| 1e mai 1813 : mort du Maréchal BESSIERES
Jean-Baptiste BESSIERES, Duc d'Istries, Maréchal 1804, PRAYSSAC (LOT) 1768 - RIPPACH (Saxe) 1813
Bessières prend part à toutes les campagnes. Quand il meurt sur le champ de bataille, Napoléon écrit à sa veuve : "La perte que vous faites et celle de vos enfants est grande sans doute, mais la mienne l’est davantage encore. Le duc d’Istrie est mort de la plus belle mort et sans souffrir. Il laisse une réputation sans tache, c’est le plus bel héritage qu’il ait pu léguer à ses enfants. Sans la Révolution, Bessières eût certainement été médecin comme son père. Quand elle survient, il s’engage dans la Garde nationale et rejoint la Garde constitutionnelle du Roi en avril 1792. Plus tard, son corps, le 22e chasseurs, se joint à l’Armée d’Italie. Promu chef du corps des guides par Bonaparte, il s’illustre à la bataille de Rivoli (14 janvier 1797).
Lors de la campagne d’Egypte, il se distingue au siège de Saint-Jean d’Acre (19 mars au 20 mai 1799) et à la bataille d’Aboukir (25 juillet 1799). Devenu un des familiers de Bonaparte, il fait partie de ceux qui l’accompagnent en France et prennent part au coup d’Etat du 18-Brumaire. En récompense, il est nommé commandant en second de la garde consulaire, la future Garde impériale.
Le 14 juin 1800 à Marengo, sa conduite lors de la charge de la cavalerie lui fait gagner le grade de général de brigade. Deux ans plus tard, il est devenu général de division (13 septembre 1802). Lorsque vient l’Empire, en 1804, il est sur la liste des maréchaux, de justesse : son nom est le dernier. Quand la campagne d’Autriche débute l’année suivante, Bessières commande la Garde. A Austerlitz (2 décembre 1805), sa cavalerie culbute la Garde impériale russe. C’est le début de la réputation d’invincibilité de ce fameux corps.
Bessières est présent à Iéna (14 octobre 1806) et à Eylau, le 8 février 1807, où sa cavalerie et celle de Murat parviennent à stopper l’attaque russe à un moment critique. En Pologne, il mène la réserve de cavalerie nouvellement formée.En 1808, Bessières est envoyé en Espagne pour diriger le corps d’armée qui occupe Salamanque. Il se porte à la rencontre du général Cuesta, qui menace de couper ses communications avec la France. A 14 000 hommes contre 40.000, il remporte la victoire à Medina del Rio Seco (14 juillet 1808). En l’apprenant, Napoléon s’exclame : «Bessières a mis mon frère sur le trône d’Espagne». L’année suivante, Bessières est nommé duc d’Istrie et à nouveau commandant de la cavalerie de la Garde pour la campagne contre l’Autriche de 1809. A Wagram, un boulet tue son cheval et lui fait perdre connaissance. La Garde, qui l’adore et le croit mort, s’afflige. Napoléon lui dit : «Bessières, voilà un beau boulet ! Il a fait pleurer ma Garde».En 1811, gouverneur en Espagne, il fait montre d’une grande probité et de grands ménagements pour les populations civiles. L’année suivante, il reprend du service, toujours à la tête de la Garde, pour la campagne de Russie. En octobre, il tire l’Empereur d’une situation critique ; 6 000 cosaques fondent soudain sur le quartier général, dans le village de Shorodina. Bessières accourt avec ses hommes et repousse l’attaque. Pour la campagne de Saxe de 1813, il reçoit le commandement de toute la cavalerie.
A la veille de la bataille de Lützen, le 1er mai 1813, il est en reconnaissance quand un boulet de canon l’atteint en pleine poitrine. Son corps repose aux Invalides.
L'avis de Napoléon à Sainte-Hélène
« Ses qualités, se développant avec les circonstances, le montrèrent toujours à la hauteur de sa fortune; on vit Bessières constamment bon, humain, généreux; d'une loyauté, d'une droiture antiques; soldat homme de bien, et citoyen honnête homme. II employa souvent sa haute faveur à des services et à des obligeances spéciales, même en dépit d'opinions contraires. Je connais des gens qui, s'ils veulent être reconnaissants, le répéteront avec moi, et pourront certifier en lui des sentiments bien noblement hauts »
Jean Baptiste Bessières en 1792 En uniforme d'Adjudant de la Légion des Pyrénées Par Guérin Musée National de Versailles et des Trianons
(Napoléon1e.com)
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