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 Polytechnique, c'est lui

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garde impériale

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Date d'inscription : 19/10/2009

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MessageSujet: Polytechnique, c'est lui   Polytechnique, c'est lui EmptySam 21 Nov - 14:33

Né à BEAUNE, GASPARD MONGE est à l'origine de la prestigieuse école polytechnique :

Le 9 mai 1746, GASPARD MONGE voit le jour à BEAUNE. Dès l'adolescence, il fréquente à BEAUNE, le collége des Oratoriens, qui porte, depuis 1873, le nom de son illustre élève. Il se fait remarquer très vite pour ses talents, ses facilités en mathématiques. Il quitte très vite BEAUNE pour la capitale afin de peaufiner sa formation chez les oratoriens. Il a à peine 17 ans lorsqu'il couche sur le papier un plan très détaillé de la ville qui l'a vu naitre. Il est alors admis à l'école du génie de MEZIERES. Ses origines sociales ne lui permettent pas d'intégrer la prestigieuse école en tant qu'élève à part entière. Il doit se contenter d'un poste subalterne, dessinateur.
Peu importe, Gaspard a le génie en lui, l'homme est consumé par le talent. Ses travaux en géomètrie descriptive lui offriront rapidement, dès 1766, un poste d'enseignant à part entière à MEZIERES. Il tient sa revanche.
Il présente plusieurs mèmoires de géomètrie différentielle et descriptive à l'académie des sciences, dont il devient le correspôndant à partir de 1772 et membre en 1780. Il s'intéresse par ailleurs à la physique et à la chimie.
L'homme est besogneux mais trouve le temps de conter fleurette à Catherine HUART, qu'il épouse en 1777. Au passage, elle lui confére le titre de maître de forge. Il se passionne dès lors pour la mètallurgie. Un nouvelle corde à son arc.
Moins d'un an après avoir été nommé examinateur à l'école navale, il quitte l'école de MEZIERES en 1784 définitivement.

MONGE a 43 ans et l'un des scientifiques les plus connus de royaume lorsque la révolution française éclate. Dès le début il prend position sans équivoque pour les idèes révolutionnaires. Une loyauté qui lui vaudra en 1792 une place de ministre de la marine dans la première République naissante. Un mandat qu'il occupera seulement pendant une année, juste le temps de rédiger un ouvrage au titre évocateur : l'Art de fabriquer les canons.
1794 est uneannée importante pour le beaunois. Il prend part à la création de l'Ecole centrale des travaux publics
qui devait devenir un an plus tard l'Ecole polytechnique, l'école de l'élite.
Le directoire décide d'envoyer MONGE en ITALIE pour recenser les richesses qui pourraient être barbotés en pays conquis. Il fait alors la connaissance d'un certain BONAPARTE. Il lui vouera une admiration sans limite.
En 1798, il participe avec BERTHOLET et DENON à la campagne d'EGYPTE. L'expédition verra naître l'Institut d'Egypte au Caire.
Lorsque le coup d'état du 18 brumaire enterre le Directoire, MONGE en oublie ses principes républicains,
Il offre un soutien sans faille au dictateur auréolé de gloire.
Sénateur, président du Sénat en 1803, grand officier de la Légion d'Honneur et comte de Péluse en 1809, sa santé commence à lui faire défaut. Il cumule alors les distinctions honorifiques. Il quitte Polytechnique. La Bérézina de Napoléon en Russie lui provoque même une attaque. "Tout à l'heure j'ignorais une chose que je sais maintenant ; je sais de quelle manière je vais mourir " devait-il déclarer à peine revenu à lui.
La chute de l'Empire sera le reflet de la sienne.
A la deuxième restauration, il tombe en disgrâce pour ses amitiès passées. Il sera déchu de toutes ses distinctions. Même Polytechnique lui tourne le dos. Le 28 juillet 1818, terriblement amoindri, MONGE s'éteint. En 1989, à l'occasion du bicentaire de la Révolution, il rejoindra les grands hommes au Panthéon.
(Diverses sources)
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