1er Bataillon des Grenadiers à pied
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum des grenadiers de la garde impériale
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-25%
Le deal à ne pas rater :
-25% Samsung Odyssey G9 G95C – Ecran PC Gamer 49″ Incurvé
599 € 799 €
Voir le deal

 

 Arrestation du Général MOREAU

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Arrestation du Général MOREAU Empty
MessageSujet: Arrestation du Général MOREAU   Arrestation du Général MOREAU EmptyDim 15 Fév - 12:10

Arrestation du Génèral Jean Victor Marie Moreau après la découverte d'un complot royaliste le 15 pluviose (février) 1804


Naissance : 4 février 1763
Morlaix
Mort au combat : 2 septembre 1813 (à 50 ans)
Lahn (Bohême)
Origine : Français, Breton
Allégeance : Royaume des Français
République française
Empire russe
Grade : Général de division
Feld-maréchal
Service : - 1791 - 1800
- 1812 - 1813
Conflits : Guerres de la Révolution
Guerres napoléoniennes
Commandement : Armée du Nord
Armée du Rhin
Faits d’armes : Bataille de Tourcoing
Bataille de Cassano
Bataille de Novi
Bataille d'Höchstädt
Bataille de Hohenlinden
Bataille de Dresde
Hommage : Nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile
Jean Victor Marie Moreau, né le 4 février 1763 à Morlaix (Finistère) et mort le 2 septembre 1813 à Lahn en Bohême, fut un général français de la Révolution, également feld-maréchal de Russie à titre posthume.

Origine
Son père était un avocat bien installé, et au lieu d'autoriser Jean à entrer dans l'armée, il lui imposa d'étudier le droit à l'Université de Rennes.

Débuts de la Révolution française Jean utilisa son temps pour devenir le prévôt des étudiants qu'il organisa en milice qui prit part aux échauffourées entre les jeunes nobles et le peuple en 1788, peu avant la Révolution. Ce fut son premier acte notable : le soulèvement des étudiants rennais contre les édits de Brienne qui bouleversèrent l'organisation judiciaire de la Bretagne au mépris des clauses de l'édit d'Union.

En 1789, après la prise de la Bastille, il forma une compagnie de canonniers de la garde nationale de Rennes et fut proclamé capitaine. En 1790, il présida la confédération de la jeunesse bretonne et angevine.

Carrière militaire
En septembre 1791, il fut élu lieutenant-colonel du 1er bataillon des volontaires d'Ille-et-Vilaine. Avec eux, il servit en 1792 à l'armée du Nord de Dumouriez. Le 9 février 1793, il s'empare du fort de Stephenswerth. En mars, il se signale à Neerwinden. À la fin de l'année 1793, la bonne conduite de son bataillon, son caractère martial et ses principes républicains lui assurèrent une promotion comme général de brigade.

Carnot, qui était réputé pour avoir un œil quant aux qualités d'un chef, le promut général de division le 12 avril 1794 et lui donna le commandement de l'aile droite de l'armée sous Pichegru dans les Flandres. Le 3 mars 1795, il fut nommé commandant en chef de l'armée du Nord, en remplacement de Pichegru.

Général en chef sur le Rhin La bataille de Tourcoing établit sa célébrité militaire, et l'année suivante il obtint la direction de l’armée de Rhin-et-Moselle en remplacement de Desaix le 21 avril 1795, avec laquelle il franchit le Rhin et avança en Allemagne. Au début il fut victorieux (prise de Mayence et de Kehl, victoire de Heydenheim), mais il se heurta aux Russes et aux Autrichiens qui le forçèrent à la retraite. Celle-ci fut considéré comme un modèle du genre d'autant qu'il ramena plus de cinq mille prisonniers. Le 25 décembre 1795, il fut désigné commandant en chef des Armées réunies de Rhin-et-Moselle et de Sambre-et-Meuse. Il commanda en chef, pour la première fois, au mois de mai 1796, à l'armée du Rhin. Il passa ce fleuve au mois de juillet, alors que Napoléon Bonaparte était maître de toute l'Italie.
En l'an V (1797) après des difficultés prolongées par le manque d'argent et de matériel il traversa à nouveau le Rhin mais ses opérations furent interrompues par les préliminaires de la paix de Leoben. Ce fut à cette époque qu'il trouva la correspondance de trahison entre son ancien camarade et chef Pichegru et l'émigré prince de Condé. Il avait été le témoin de Pichegru contre des dénonciations de déloyauté mais il découvrit alors que son attitude le rendait lui-même suspect de complicité. En 1797, il s'empara d'Offenburg.

Campagne d'Italie (1799-1800).
Il fut démis et ce n'est qu'en l'absence de Bonaparte et l'avance victorieuse de Souvorov qui rendait nécessaire l'emploi d'un général d'expérience qu'il reçut le commandement de l'armée d'Italie. Le 21 avril 1799, il fut nommé commandant en chef de l'armée d'Italie à la place de Schérer. Le 22 juin 1799, il remporta la victoire de San-Giuliano.

Il resta avec son successeur Joubert jusqu'à la bataille de Novi où ce dernier fut tué. Il mena alors la retraite et remis les troupes entre les mains de Championnet.

En 1799, Moreau ne semblait plus jouir d'aucun crédit, ni dans l'armée, ni au sein la nation. Sa conduite, en fructidor de l'an V, l'avait discrédité dans tous les partis.
Quand Bonaparte revint d'Égypte, il trouva Moreau à Paris très mécontent du Directoire autant comme militaire que comme républicain.
Lors du coup d'État du 18 brumaire, il prêta main forte à Bonaparte (en bloquant deux des directeurs dans le Luxembourg) qui lui confia l'armée du Rhin.


Consulat et Empire
Pendant l'armistice de Pahrsdorf, Moreau ayant fait un voyage à Paris descendit aux Tuileries. Il n'y était pas attendu.

Il épousa Mlle Hulot d'Osery, une créole du cercle de Joséphine de Beauharnais, dont la famille prit une ascendance complète sur lui.

Il remporta la célèbre victoire de Hohenlinden le 12 frimaire an IX (3 décembre 1800). Il revint en France pour jouir de la fortune obtenue pendant ses campagnes.


Sa femme rassembla les opposants à la montée du pouvoir de Napoléon, lequel fit arrêter les conspirateurs dont Moreau. Pichegru se suicida opportunément dans sa prison. Moreau, d'abord déclaré innocent par ses juges, fut condamné à deux ans de prison après une seconde délibération exigée par Bonaparte. Celui-ci commua la peine en bannissement. Moreau partit pour les États-Unis d'Amérique en passant par l'Espagne. Il vécu tranquillement à Morrisville, près de Trenton New Jersey jusqu'à ce qu'il apprenne la destruction de la Grande Armée en Russie.

Alors, probablement à l'instigation de son épouse ,il se rallia aux alliés. Bernadotte qui commandait alors une armée contre Napoléon, l'introduit auprès du tsar Alexandre Ier. Dans l'espoir de revenir en France pour établir un régime républicain, il donna aux Alliés des conseils sur la conduite de la guerre.

Il fut mortellement blessé par un boulet français à la bataille de Dresde le 27 août 1813 et mourut le 2 septembre. Sa dépouille fut enterrée à Saint-Pétersbourg. Son tombeau se trouve sur la grande avenue Nevski, dans la crypte de l'église sainte Catherine, l'une des cinq églises catholiques de Saint-Pétersbourg. Suite à un incendie, cette église est actuellement en rénovation, et la crypte n'est plus accessible au public. La tombe de Moreau y est provisoirement murée, en attente de la restauration de la crypte.

Sa veuve reçut une pension du tsar et obtint le rang de maréchale par Louis XVIII.

(WIKIPEDIA)
Revenir en haut Aller en bas
 
Arrestation du Général MOREAU
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» 28 février 1804 arrestation de PICHEGRU
» 11 JANVIER 1774 Naissance du futur général DROUOT

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
1er Bataillon des Grenadiers à pied :: 1er Bataillon :: L'Empire au jour le jour-
Sauter vers: